MADAGASCAR: la grande île
La 4ème île du monde (587 000 km2 : soient la France et le Benelux), est située à 9000 km de Paris, au sud de l'Océan Indien, à 400 km à l'est de l'Afrique et séparée de celle-ci par le canal du Mozambique.
La capitale est Antananarivo (environ 1 600 000 habitants).
Présente de 1896 à 1960 la France a développé les infrastructures: chemin de fer, routes, écoles, hôpitaux; Madagascar est devenue indépendante en 1960.
Le malgache est la langue nationale de Madagascar. Le français est la seconde langue officielle parlée par 20% de la population.
La population est en forte croissance : 5 millions en 1960, 19 en 2007, 22 millions en 2011, avec un taux de croissance (2,95%/an) qui diminue vite en milieu urbain (taux de fécondité : 5,7 enfants par femme en milieu rural, 2,7 à Tananarive). Une population jeune (50 % de moins de 20 ans), qui s’urbanise rapidement (25 % en 2009, 10 % en 1960).
Famine et paludisme, deux menaces en suspens : les grands fléaux qui déciment certaines régions d'Afrique frappent aussi Madagascar. La situation y reste précaire. Le sud est toujours la région la plus menacée par la sécheresse ou par les invasions de criquets qui détruisent les récoltes.
Autre mal endémique : le paludisme ; on constate une recrudescence alarmante de la maladie et on en attribue la cause à une résistance des plasmodiums à la chloroquine, ce qui ferait échec à la prise classique de quinine ou de nivaquine.
Le climat de Madagascar est tropical et comprend deux saisons, une saison sèche de mars à octobre et une saison des pluies de novembre à mars. L’île est touchée par des cyclones de mi-décembre à mi-avril.
La faune et la flore sont d’une richesse exceptionnelle ; beaucoup d’espèces endémiques.
Les villes où AEIM intervient: Antsirabe (200 000 habitants), Mahajanga (270 000 habitants).
Le taux d’alphabétisation est de 75% pour les hommes, 62% pour les femmes.
L’espérance de vie est 62 ans pour les hommes, 66 pour les femmes.
L’état n’aide pas les familles: pas d’allocation familiale, écoles payantes, pas de sécurité sociale, pas d’allocation chômage. Madagascar est le 10ème pays le plus pauvre du monde et au moins 50% de la population vit en-dessous du seuil de pauvreté.
Principales ressources économiques: agriculture (vanille, girofle, café), élevage et pêche, mines (graphite, chrome, bauxite, mica), pierres précieuses, sucre, textiles, ciment, papier, tourisme.
Réseau routier: 50 000 km dont 5 000 goudronnés et très mal entretenus.
Réseau ferré: moins de 1000 km.
Le taux d’électrification du pays est estimé en 2012 à 23 % soit l’un des plus faibles d’Afrique subsaharienne.
La ressource hydraulique disponible est importante: son potentiel est estimé à 7.800 MW ; le pays n’en exploite que 132 MW. Madagascar bénéficie d’atouts majeurs : le potentiel éolien du pays est conséquent, toutes les régions du pays bénéficient d’un ensoleillement supérieur à 2.800 heures par an pour produire de l’énergie solaire.
Des élections démocratiques ont eu lieu sous contrôle de l’ONU fin 2013.
Hery Rajaonarimampianina est le nouveau président avec 53.50 % des voix. Son programme économique est le suivant, nous souhaitons son succès pour le mieux- être des malgaches :
• Création d’emplois pour les jeunes
• Initier des partenariats publics-privé pour la création de coopératives agricoles ou artisanales.
• Créer une société de microfinance nationale
• Faciliter l'accès au crédit pour permettre la création facile d'entreprise.
• Lancer des incitations fiscales pour accroître le commerce côtier
• Rénover l'infrastructure portuaire dans tout le pays.
• Lancer des appels d'offres internationaux pour que des unités de production d'énergie "verte" soient implantées dans les grandes villes.
• Couverture du réseau mobile sur l'ensemble du territoire national.
• Tourisme, l’urgence est de ramener le climat de confiance avec pour objectif de revenir à 500.000 touristes dans les meilleurs délais. La mise en place d’un plan de développement des infrastructures en coordination avec les partenaires, les opérateurs et la population constitue le programme de fond.
• Raviver la confiance des partenaires en garantissant la sécurité des investissements : simplification des procédures, incitations fiscales pour ceux qui créent des emplois jeunes, plan de relance des emplois du secteur privé
• Déclenchement des grands travaux de Madagascar, porteurs de bien être et d’emplois.
Mot de la présidente:
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